Cérémonie du 11 Novembre – 2025

Ce sont près de 160 personnes qui se sont réunies à midi pour commémorer le 107e anniversaire de l’armistice de la grande guerre. Une belle affluence, gage d’un souvenir encore intact malgré la disparition du dernier poilu, Lazare Ponticelli, en mars 2008.

Le Sénateur Clément Pernot et la vice-Présidente du Conseil Départemental Eloïse Sneider nous ont gratifiés de leur présence.

La cérémonie s’est déroulée sans la clique champagnolaise qui peine à mobiliser des musiciens bénévoles pour ces occasions.

Les écoliers du RPI Cize-Ney ont collégialement récité un poème, d’abord à Cize le matin, puis à Ney devant le monument aux morts.

Notons que cet année 2025 marquait le centenaire de la création du Bleuet Français, association d’aide aux militaires blessés, aux familles endeuillées, aux pupilles de la Nation et aux victimes d’actes de terrorisme.

Après l’apéritif, près de cent cinquante convives ont partagé la traditionnelle choucroute qui réunit calins, ex-calins et autres parents ou amis. Chacun se ravit chaque année de partager souvenirs et anecdotes autour de ces trois lettres dont nous aimons prononcer avec un certain chauvinisme l’unique syllabe qui nous lie.

Le poème : "14-18 Folie meurtrière"

Par un beau jour d’été
Sous un ciel bleu d’azur
Le clairon a sonné
Pour la grande aventure
Ils partirent faire la guerre
Au nom de la patrie
Ils étaient jeunes et fiers
Et la fleur au fusil

14-18 C’était la grande guerre
14- 18 Ils ont vécu l’enfer
14- 18 C’était la grande guerre
14- 18 La folie meurtrière

Mais du chemin des dames
Au fort de Douaumont
Ils ont perdu leur âme
Sous le feu des canons
Avec la peur au ventre
Ils chantaient la Madelon
En plein mois de décembre
Quand ils montaient au front

14-18 C’était la grande guerre
14- 18 Ils ont vécu l’enfer
14- 18 C’était la grande guerre
14- 18 La folie meurtrière

 

Ils tombaient un à un
Fauchés par la mitraille
De la Marne à Verdun
Au coeur de la bataille
Partout des trous de bombes
Partout des trous d’obus
Comme la fin d’un monde
Qui leur tombait dessus

14-18 C’était la grande guerre
14- 18 Ils ont vécu l’enfer
14- 18 C’était la grande guerre
14- 18 La folie meurtrière

Ils ont pleuré de joie
Le jour de l’armistice
Quand enfin arriva
La fin de leur supplice
Après un grand silence
Les cloches de la paix
Dans le ciel de France
Se mirent à sonner

14-18 C’était la grande guerre
14-18 C’était la der des ders
Mais cette grande guerre
Ne fut pas la dernière

Jacques Hubert FROUGIER.