Le briska

La salle polyvalente a été inaugurée en mars 1987. Le bâtiment de 500m2 avait été aménagé pour accueillir une grande salle, deux salles de réunion, la mairie et la salle de conseil. Il avait été rebaptisé Le Briska, en rapport avec son statut d’ancien relais de poste (voir explication en bas de page).

En 2019, il a endossé un nouvel habit qui colle à notre époque en l’inscrivant dans une démarche de développement durable : des panneaux photovoltaïques sur son toit produisent de l’électricité.

La grande salle

300m2 plus 60m2 de dépendances (hall, cuisine, bar, local vaisselle, sanitaires)
Chauffée par le sol avec aérothermes rapides en complément. Extracteur d’air.
Parquet central et ceinture carrelée. Elle est dotée d’un parking de 50 places.
La salle peut accueillir 285 personnes. Elle est équipée de 60 tables 120×80 et 260 chaises.

La cuisine est équipée d’un bloc traiteur complet avec grande surface de plan de travail, d’une armoire frigorifique, d’une table de cuisson. Le bar comprend un réfrigérateur vitrine.

Les réservations sont faites vaisselle comprise (250 couverts) ou non-comprise.
La salle est sonorisée. Cette faculté est souscrite sur option.

La salle peut être utilisée également par des structures associatives dans l’exercice de leur objet social, à raison d’un ou deux rendez-vous par semaine, selon disponibilités.

Les salles annexes :

La salle des associations est réservée aux associations locales, en accès libre mais sur réservation.
Elle peut être accordée en location sur option dans le cadre d’une réservation « grande salle ».
La salle Jean Ranfer à l’étage est réservée aux réunions, en particulier celles de la Paroisse.

Autres photos :

Histoire de la malle-poste Briska

Vers les années 1830, on vit apparaître sur les routes françaises une calèche de voyage d’un type nouveau dont le nom aux consonances slaves, le «briska», indiquait sans ambiguïté l’origine russe.

Dans l’empire des tsars, on appelait «britschka» un chariot pouvant être, l’hiver venu, transformé en traineau par simple suppression des roues. Sa caisse d’osier, dotée d’un plancher très résistant, était allégée le plus possible, afin de lui permettre de glisser rapidement sur la neige. Une épaisse capote protégeait les occupants des morsures du froid.

 

C’est de ce véhicule un peu primitif que dérivait, au début du règne de Louis-Philippe, le «briska», fort apprécié des voyageurs pressés. En 1838, l’administration des Postes françaises, considérant la rapidité de cette voiture et prenant compte de l’importance du volume des marchandises qu’elle était susceptible de transporter, décida de l’adopter pour l’acheminement du courrier sur ce que l’on appelait alors les routes de deuxième section (itinéraires postaux n’ayant pas leur point de départ à Paris).

Des aménagements furent réalisés afin de rendre le «briska» apte au service postal. Comme son modèle russe, cette nouvelle malle-poste conserva un important compartiment destiné à recevoir quelques passagers qu’abritait une grosse capote de toile résistante.

Cette malle-poste connut vite auprès des populations locales une grande popularité. Les gens du peuple l’appelaient familièrement «l’estafette» et son arrivée était toujours, dans les agglomérations qu’elle desservait, l’objet d’une vive curiosité. Il faut dire que le «briska» transportait le courrier, relayages compris, à la vitesse de 15 kilomètres à l’heure, au lieu de dix, ainsi que le faisaient les lourdes diligences alors en service.

Comme tous les transports postaux de ce temps, il bénéficiait sur la route du droit de rouler au galop, tandis que les véhicules appartenant aux particuliers ne pouvaient utiliser que le trot. De plus, il bénéficiait sur la route et aux relais d’un droit de priorité sur toutes les autres voitures.

Mais le «briska» connut bientôt un redoutable concurrent, le chemin de fer. Il lui était impossible de lutter contre cet adversaire dont la vitesse horaire avoisinait les 40 kilomètres à l’heure. Peu à peu, les «estafettes» se firent plus rares sur les routes. La dernière disparut définitivement en 1873, mais c’est au « briska » que revint l’honneur d’avoir été la dernière malle-poste française.