Claude, fils de forgeron, devint en forgeant naturellement lui-même forgeron. Et le resta à partir de 1966 en s’installant avec son épouse à Ney dans la rue du même nom.
Troisième d’une fratrie de 4 enfants, il grandit dans quartier des Forges et suivit sa scolarité à l’école du Boulevard avant de travailler aux côtés de son père dès l’âge de quatorze ans. A vingt ans il gagna l’Allemagne pour effectuer son service militaire, puis l’Algérie où il endossa le rôle à la fois de l’infirmier et du sage-femme, favorisant la vie parmi les victimes de coups réciproques entre marteau et enclume.
De retour en France il retrouva d’abord les forges, ensuite Riskoff, entreprise de meubles toute proche dans laquelle il officia comme sculpteur sur bois et rencontra sa future épouse. Danielle et Claude se marièrent en 1963 et firent construire leur maison à portée de l’établissement champagnolais, mais sur la commune de Ney dont la rue des Forgerons a parfois pu paraître appartenir à notre grande voisine. Valérie et Fabrice nés respectivement en 1967 et 1971, leur donnèrent plus tard 5 petits-enfants et deux arrières petits-enfants.
A la fermeture définitive de l’entreprise Riskoff, Claude devint massicotier chez Gresset. Parallèlement il donnait le coup de main à Danielle qui a avait repris la gérance du bar le Boulodrome à Champagnole.
S’il a pratiqué le football dans sa jeunesse c’est aux boules lyonnaises qu’il exprima ses talents de sportif et d’animateur de l’ABC champagnolaise dont il fut le président durant de nombreuses années.
Sonna l’heure de la retraite en 1997. A mi-temps en quelque sorte, puisque le barman resta en poste aux côtés de Danielle jusqu’à transmission de la gérance du Boulodrome en 2004. Il allait être encore l’essentiel et fidèle soutien de son épouse subissant de graves problèmes de santé à compter de 1999 jusqu’à son décès en 2012.
Grace à la danse, en 2017, il rencontra Colette. Tous deux profitèrent pleinement des plaisirs de la vie, entourés de leurs familles respectives et de nombreux amis. Nous avions plaisir à les recevoir au Briska pour les vœux de janvier ou le 11 Novembre. Claude a été emporté brutalement, le 17 septembre, par les complications issues d’une intervention médicale programmée.
Nos condoléances à Colette, Valérie, Fabrice et toute la famille.
