
Olivier DUVAL
08/09/1970 – 21/09/2025
Né le 8 septembre 1970, Olivier était le troisième des quatre enfants de Ghislaine et Jacques Duval, dont Valérie, Damien et Vincent dans l’ordre chronologique.
La famille Duval est installée à Ney depuis des générations, avant 1800. Le foyer s’installa en avril 1971 dans une partie tout juste rénovée de la ferme ancestrale dans laquelle Olivier avait sa chambre pour lui tout seul. On connaissait infailliblement l’heure à laquelle il s’était endormi, puisqu’il avait l’habitude de chanter à tue-tête chaque soir au coucher avant que le sommeil ne lui coupe la chique.
L’enfance fut heureuse au sein de la fratrie et parmi ses copains et copines. Le week-end était souvent l’occasion de voir les cousins à Moirans en Montagne, ou ses parents rénovaient une bâtisse. Les vacances, c’était à Breuillet en Nouvelle Aquitaine, où deux familles réunissant une dizaine de personnes garderont de nombreux souvenirs. Le sable blanc, l’eau salée, les jeux dans les bois tout proches et le plaisir partagé de découvrir d’autres horizons.
Le retour à l’école était moins apprécié par Olivier qui se limita au minimum syndical tout au long de son parcours, depuis l’école primaire du village jusqu’à Moirans, en passant par l’école Jeanne d’Arc et le très impressionnant collège de Vaux sur Poligny.
Olivier fut gâté pour son service militaire dans les transmissions à Besançon. Mais le parcours du combattant, c’était pour plus tard, et de cela personne ne se doutait.
Pour l’heure c’était le retour à la maison. Les sorties, le new-look et une rencontre éphémère avec Stéphanie qui lui donna une première fille, Leslie, dont il ne put endosser véritablement la paternité que trois ans plus tard, alors qu’il était installé avec Cathy et leur garçon, Bastien. Tout deux s’étaient mariés en 1999 et de cette union naquirent encore Tristan, Evita et Mélina.
A cette époque Olivier travaillait dans l’entreprise Girod Média où il avait développé de réelles compétences depuis quelques années, le faisant migrer du terrain vers les bureaux où il gérait maintenant le travail de ses collègues sur la France entière. S’installa une passion pour l’informatique qui le conduisit à proposer une offre pour les personnes en difficulté dans cette discipline.
Ces dernières vingt années ont durement éprouvé sa santé, avec un kyste mal placé derrière l’œil gauche, puis un accident vasculaire cérébral, suivi en 2020 d’un infarctus qui le plaça pendant quatre mois en réanimation à Dijon. Il fût greffé du cœur en juin 2021 après seize mois d’attente, grâce au don immense d’un inconnu pour lequel la famille exprime une profonde reconnaissance.
Un nouveau souffle pour tenter de reprendre enfin une vie normale, malgré les contraintes inerrantes à ce type d’intervention : des dizaines de cachets pour faire accepter ce nouvel organe vital par son propre corps et des rendez-vous qui s’enchainent pour surveiller le tout.
Peu avant le décès de Gisou, une séparation avec sa femme le conduit à rejoindre dans la maison familiale sa sœur et leur mère. Dans cette période compliquée il retrouve Fabienne, qui lui apportera chaleur et réconfort dans la dernière épreuve d’un parcours semé d’embuches.
Dans son ultime combat, avec des armes difficiles à porter tant les traitements étaient lourds contre un mal finalement incurable, il put compter sur l’affection et l’attention des siens, sa famille et notamment sa sœur qui vivait à ses côtés, impuissants face à la maladie mais tellement précieux.
Olivier nous a quittés à 55 ans. Véritablement trop tôt.
Nous présentons nos condoléances à ses enfants, compagnes et ex-compagnes, sa sœur, ses frères nos collègues conseillers municipaux, et toute la famille.